
L’enseignement supérieur relève de la compétence de chacune de ses provinces et comporte beaucoup de particularités car les universités au Canada sont elles-mêmes très autonomes au sein leur région. En conséquence, il est difficile d’énoncer des règles générales sur l’enseignement supérieur canadien.
Accéder aux universités du Canada
L’enseignement supérieur est principalement représenté par les collèges et les universités.
Les collèges proposent des formations dites pré-universitaires et techniques. Les programmes d’études pré-universitaires visent à préparer les étudiants aux universités et se font généralement en une ou deux années. Les programmes d’études techniques mènent directement au marché du travail et se poursuivent généralement en trois ans.
Le parcours dans les universités canadiennes se divise en trois cycles et prépare à l’obtention de trois diplômes :
- Le Bachelor (baccalauréat au Québec) : diplôme de premier cycle, qui est passé en 3 à 4 ans d’études et correspond à la Licence en France.
- Le Master (maîtrise au Québec) : diplôme de deuxième cycle en 2 ans d’études. Il correspond au Master français.
- Le PhD (doctorat au Québec) : diplôme de troisième cycle. Un minimum requis de 3 ans d’études avant l’obtention du PhD.
L’équivalence des diplômes des universités canadiennes
Juridiquement, il n’existe pas d’équivalence entre les diplômes canadiens et les diplômes français. Néanmoins, et bien que cela soit laissé à l’appréciation de chaque université, l’équivalence des diplômes est généralement admise et accordée.
Si vous souhaitez poursuivre votre formation au Canada avec un diplôme français, il faut contacter directement l’université où vous souhaitez vous inscrire. Les demandes sont traitées au cas par cas par les services d’admission des établissements.
Il est important de savoir que les diplômes québécois seront, en général, plus facilement acceptés en France que les diplômes canadiens des autres provinces. De nombreux accords ont été passés entre le Québec et la France dans le but de faciliter l’équivalence des diplômes des universités des deux pays. La francophonie facilite ces équivalences.
La reconnaissance professionnelle des diplômes passés au Canada est laissée à l’appréciation de l’employeur. Il est possible de faire appel à l’ENIC-NARIC , l’organisme chargé de délivrer les attestations de niveaux d’études en France, pour attester de la valeur d’un diplôme canadien sur le territoire français. Vous trouverez le mode d’emploi de la procédure à suivre sur le site officiel du centre.
Certains diplômes passés au Canada font l’objet d’une procédure particulière pour être valables en France. C’est le cas des diplômes des professions médicales, paramédicales, psychologue, vétérinaire, architecte, géomètre-expert, expert-comptable, agent immobilier, commissaire aux comptes, conseil en propriété industrielle, guide interprète conférencier national, ainsi que pour les professions de la mer et les professions juridiques. Pour exercer ces professions avec un diplôme canadien, il convient de s’adresser directement aux ministères compétents.
Classement des universités au Canada
Voici le classement QS World 2014/15 des 10 meilleures universités canadiennes.
- University of Toronto
- McGill University
- University of British Columbia
- Université de Montréal
- University of Alberta
- McMaster University
- University of Waterloo
- University of Calgary
- Queen`s University at Kingston
- The University of Western Ontario
- University of Ottawa
- Simon Fraser University
- Dalhousie University
- University of Victoria
- Laval University
Frais de scolarité des universités au Canada
Les droits de scolarité des universités canadiennes pour les étrangers ne sont pas les plus chers du monde mais restent très élevés comparés à ceux des universités françaises : en moyenne, les droits d’inscription s’échelonnent de 10 000 à 30 000 dollars canadiens (entre 7000 et 21 000 euros).
Il est important de noter que pour les étudiants français, les frais d’inscription aux universités sont moins élevés dans la province du Québec, grâce à des accords bilatéraux.
Au Québec, les étudiants français payaient les mêmes droits que les étudiants québécois depuis 1978. Mais depuis septembre 2015, les règles ont changé. Pour suivre un premier cycle, les Français s’acquittent maintenant des mêmes droits que les étudiants canadiens non québécois. La moyenne des frais annuels d’inscription est de 6550 dollars canadiens (4700 euros) en premier cycle et de 2200 dollars (1650 euros) en deuxième et troisième cycle.
Vous pouvez consulter cet article de l’Express pour plus d’informations sur ce changement.
Suivre vos études dans les universités québécoises reste toutefois moins onéreux que dans celles des autres provinces du Canada.
NB : Taux de change au 19 novembre 2015:1 CAD = 0.7011328 euro