S’installer aux États-Unis pour y travailler est une aventure stimulante, mais qui nécessite une bonne compréhension du fonctionnement du monde professionnel local. Le travail aux États-Unis ne repose pas sur les mêmes bases juridiques qu’en France : le contrat, les horaires, les congés ou encore le salaire minimum suivent des logiques propres. Voici tout ce qu’il faut connaître pour éviter les mauvaises surprises et bien vous préparer.
1. Le contrat de travail aux États-Unis: une flexibilité extrême
Aux États-Unis, le contrat de travail n’est pas toujours un document écrit et signé. Le système fonctionne sur le principe de l’at-will employment : employeur comme salarié peuvent mettre fin à la collaboration à tout moment, sans justification ni préavis. Cela peut être déconcertant, mais c’est la norme.
La plupart des embauches se matérialisent via une Job Offer Letter, document récapitulant les éléments clés du poste :
- Rémunération annuelle ou horaire
- Éventuels bonus ou commissions
- Couverture santé, assurance-vie, retraite
- Titre du poste et date de début
Même si ce n’est pas un contrat au sens strict, cette lettre a une valeur juridique. Des protections existent contre les licenciements abusifs, notamment en cas de discrimination, de dénonciation d’irrégularités ou de rupture contraire à l’intérêt public.

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2. Temps de travail et rémunération : un modèle sans plafond
La durée de travail aux États-Unis est en général de 40 heures par semaine, mais elle peut dépasser ce seuil sans limitation légale. Travailler 50 ou 60 heures dans certains secteurs comme la finance, le droit ou la tech est courant.
Les heures supplémentaires sont rémunérées au moins 1,5 fois le taux horaire de base, mais uniquement pour les salariés non exemptés (blue collars, profils administratifs…). Les cadres et certains postes qualifiés ne perçoivent souvent aucun extra.
Le salaire minimum fédéral est fixé à 7,25 $/heure depuis 2009, mais de nombreux États appliquent des minimums bien plus élevés :
État | Salaire minimum 2025 |
---|---|
Californie | 16 $ |
New York | 15 $ |
Floride | 12 $ |
Texas | 7,25 $ |
Illinois | 14 $ |
Massachusetts | 15 $ |
Washington, D.C. | 17 $ |
Des exceptions existent pour les travailleurs à pourboire : un salaire horaire réduit (2,13 $) peut être appliqué si les pourboires compensent la différence avec le minimum légal.
Astuce : le coût de la vie varie énormément d’un État à l’autre. Un salaire élevé à New York peut avoir un pouvoir d’achat inférieur à un revenu moyen en Caroline du Nord.
3. Les congés payés aux États-Unis : moins de droits qu’en Europe
Il n’existe pas de loi fédérale imposant des congés payés. Pourtant, la grande majorité des entreprises en accordent :
- En moyenne, 11 jours la première année
- 15 jours après 5 ans d’ancienneté
- Jusqu’à 20 jours après 20 ans
Ces jours de vacances sont négociés dans l’offre d’emploi et varient selon la taille et la politique de l’entreprise.
En complément, la Family and Medical Leave Act (FMLA) autorise jusqu’à 12 semaines de congés non payés pour :
- Naissance ou adoption d’un enfant
- Maladie grave de l’employé ou d’un proche
- Prise en charge d’un parent âgé
Certaines entreprises compensent ces absences par des politiques internes plus souples.

4. Jours fériés aux États-Unis : à la discrétion des employeurs
Il n’existe pas non plus de jours fériés obligatoires. Toutefois, la plupart des entreprises observent 7 à 10 jours fériés par an. Voici les plus fréquents :
Date | Fête célébrée |
---|---|
1er janvier | New Year’s Day |
Troisième lundi de janvier | Martin Luther King Jr. Day |
Dernier lundi de mai | Memorial Day |
4 juillet | Independence Day |
1er lundi de septembre | Labor Day |
Quatrième jeudi de novembre | Thanksgiving |
25 décembre | Christmas Day |
Les services publics ferment généralement lors de ces dates, mais dans le privé, la fermeture reste au bon vouloir de l’entreprise.
Contrairement à la France, le système américain ne prévoit pas de sécurité sociale universelle. L’accès aux soins dépend d’une assurance santé privée, souvent proposée par l’employeur dans le package salarial.
Les employeurs de plus de 50 salariés sont obligés de proposer une couverture, mais la qualité et la participation financière varient. Une assurance complète peut coûter entre 4 000 $ et 7 000 $/an pour un salarié seul, voire plus avec des ayants droit.
Certaines entreprises incluent aussi :
- Assurance dentaire
- Mutuelle vision
- Couverture invalidité ou vie
- Plan de retraite (401(k))
Pour plus d’information sur le système de santé aux États-Unis, retrouvez notre guide pratique ici.
6. Le droit du travail américain : très protecteur sur certains points
Même si le travail aux États-Unis repose sur une forte flexibilité, il existe des garde-fous juridiques :
- L’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC) lutte contre la discrimination liée au genre, à l’origine, à la religion ou au handicap.
- Le Fair Labor Standards Act (FLSA) encadre le paiement des salaires et heures supplémentaires.
- Le National Labor Relations Act (NLRA) protège les droits syndicaux, même si les syndicats sont moins présents qu’en Europe.
Cependant, l’absence de prud’hommes ou d’inspection du travail rend plus difficile le recours en cas de litige.

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Conclusion : s’adapter pour réussir son expérience professionnelle
Le travail aux États-Unis offre des opportunités réelles mais demande souplesse et préparation. Moins de sécurité juridique, plus d’autonomie et des horaires parfois extensibles : c’est un modèle très éloigné de celui de l’Europe.
Renseignez-vous bien avant de signer (ou d’accepter) une offre. Lisez attentivement la Job Offer Letter, discutez des congés et des assurances, et adaptez vos attentes en fonction de la région où vous vous installez.
FAQ
Quel est le salaire minimum aux États-Unis en 2025 ?
Le salaire minimum fédéral est de 7,25 $/heure, mais de nombreux États appliquent un taux supérieur. Par exemple, en Californie, il est de 16 $/heure. Le salaire aux États-Unis dépend fortement de l’État dans lequel vous êtes employé.
Faut-il obligatoirement un contrat de travail aux États-Unis ?
Non. Le contrat écrit n’est pas obligatoire aux États-Unis. La majorité des emplois relèvent du régime « at-will », ce qui signifie que l’employeur comme le salarié peuvent rompre la relation à tout moment. Toutefois, une lettre d’engagement (« job offer letter ») est fréquente.
Les congés payés sont-ils obligatoires aux États-Unis ?
Non. Il n’existe pas d’obligation légale pour les congés payés aux États-Unis, mais en pratique, la majorité des entreprises en offrent. En moyenne, un salarié a entre 11 et 20 jours selon l’ancienneté.
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